Une chose est sûre : il va falloir apporter des modifications au niveau du système alimentaire pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Dans cette optique, les chercheurs ont conçu différents scénarios, depuis le mode de consommation frugal à un monde dominé par l’hyperconsommation. Toutefois, cette dernière se verrait compensée par les technologies vertes.
Un nouveau système alimentaire pour 2050
Il sera important de produire plus, mais aussi de produire mieux. On privilégiera les produits locaux à moindre coût. Il faut penser à la population en constante augmentation qui se retrouve face à des problèmes d’insécurité alimentaire et d’obésité. Le système alimentaire se heurte face à différents paradoxes. La production doit doubler, car il faudra nourrir environ 9,7 milliards de personnes d’ici à 2050. En outre, on marche vers un système durable qui respecte l’environnement pour faire face au dérèglement climatique. On peut trouver d’autres idées sur ce site internet.
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Faire de nouveaux choix pour la consommation
Se nourrir fait partie des enjeux liés à la transition écologique. On rappelle que 25 % de l’empreinte carbone des ménages est lié à l’alimentation. Néanmoins, les comportements alimentaires de l’homme n’ont presque pas évolué depuis 2006.
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Actuellement, les techniques d’agriculture ont pour conséquences :
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- La consommation de viande ;
- Le gaspillage alimentaire.
La communauté scientifique clame l’importance des changements radicaux. Selon les Nations Unies, nous devons penser à un accroissement de la production agricole. Mais cette augmentation doit être durable. Un rapport sénatorial de 2020 nous invite à alimentation végétale et plus sobre. Ainsi, il serait mieux de choisir un régime végétalisé avec plus de bio, de fruits et de légumes. L’objectif étant d’éviter le gaspillage alimentaire.
Opter pour des régimes vertueux
Différents instituts se sont penchés sur les repas de 2050. L’Ademe ou Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie a présenté divers scénarios qui permettent de parvenir à la neutralité Carbone en 2050. L’Ademe s’est aussi penché sur l’alimentation. Dans ce cas, on a mis trois leviers en évidence pour aboutir à une alimentation respectueuse de la sphère environnementale.
Déjà, il faut s’orienter vers des régimes vertueux et sains. En plus d’être bons pour la santé, ils n’agressent pas l’environnement. Il faut faire attention aux quantités consommées pour éviter de gaspiller. Il est capital de répartir les apports de la viande et des végétaux.
Ensuite, il serait bon d’aller vers une production agricole à faibles intrants. On privilégie la production agroécologique et bio.
Enfin, il est très important de diviser les gaspillages et les pertes par deux.
Une autre étude prospective sur l’empreinte énergétique et le système alimentaire a été pilotée par le Cired ou Centre International de Recherche sur l’Environnement et le Développement. Cette investigation présente cinq versions de l’alimentation pour aider la France à atteindre la neutralité carbone en 2050.
Par ailleurs, les moyens de production pour permettre à un plat d’arriver sur notre table ont été étudiées selon l’empreinte carbone. On étudie tout, depuis les matières premières aux matériels utilisés pour cuisiner nos repas. Le but étant de limiter la dépense énergétique liée à l’alimentation en 2050.